Optimiser le désherbage mécanique en CUMA
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Jean-Pierre Chaignon, agriculteur et trésorier de la Cuma de l’Epron dans les Deux-Sèvres, partage son expérience dans le domaine du désherbage mécanique en collectif.
Une CUMA dynamique
La CUMA de l’Epron a vu le jour dans les années 1990 avec quelques adhérents et des projets d’irrigation. Depuis lors, elle a évolué et compte désormais une vingtaine de membres. L’utilisation des matériels de la CUMA s’étend sur environ 2000 hectares, avec un panel d’outils varié incluant des houes rotatives, des bineuses et une écimeuse.
Les conditions pour un désherbage mécanique réussi
Selon Jean-Pierre, la réussite du désherbage mécanique dépend de plusieurs facteurs. Tout d’abord, il souligne l’importance de la préparation dès le semis, avec plusieurs jours de beau temps pour favoriser la croissance des cultures et minimiser la germination des adventices. Deux jours sans pluie après le passage de l’outil sont également souhaités pour éviter la repousse des plantules. Le choix de l’outil se fait en fonction du stade de la culture et de la météo.
Les avantages du désherbage mécanique en collectif
L’un des principaux avantages de la CUMA est la diversité des exploitations et des cultures, ce qui permet d’adapter les pratiques de désherbage mécanique à chaque situation. De plus, la mutualisation des équipements permet d’accéder à un panel d’outils performants à des coûts raisonnables, favorisant ainsi la réduction des coûts par hectare. Cette synergie entre les membres de la CUMA favorise également les échanges d’expérience et les bonnes pratiques, contribuant ainsi à l’amélioration continue des techniques de désherbage mécanique.
Organisation du travail et projets d’évolution
Dans la CUMA de l’Epron, chaque matériel est géré par un responsable chargé du suivi, de l’entretien et des réglages. Les recommandations de réglages sont minutieusement transmises à tous les utilisateurs. Pour l’avenir, Jean-Pierre envisage de renforcer l’entretien du parc matériel et d’explorer de nouvelles pistes pour optimiser les prestations offertes par la CUMA. Le témoignage de Jean-Pierre Chaignon illustre parfaitement l’importance du travail en collectif et de la mutualisation des moyens pour répondre aux défis agricoles actuels.